Deux-Sèvres (79) 01/05/22

VISITE DES RIVIERES  DE CHAMPDENIERS, BATAILLE ET HRISTOPHE-SUR-ROC

Lieu et date :

Deux-Sèvres les 30/04 et 01/02 2022.

Participants :

Jean-Philippe Araujo, Didier Lescure, Philippe Bertholier, Karine Vigreux (CSAV).

Patrick Redouté, Nicolas Delgado, Orlan Delgado, Marie-Claire Boutet (GSA).

          Il est environ 18h30 lorsque j’arrive à mon tour à Secondigny (79), lieu de résidence pour le week-end dans deux mobil-homes. Tout le monde est déjà arrivé et, la joyeuse bande à eu la délicatesse de m’attendre pour un apéro bien mérité après 4h30 de route…

          Le lendemain matin, la rivière de Bataillé, la plus éloignée de notre camp, est prévue en premier. Mais, faute de pouvoir contacter la personne dépositaire des clefs, nous nous rabattons sur celle de Champdeniers, plus proche et sur l’itinéraire de Bataillé.

Neuf heures trente, nous sommes à l’entrée artificielle de la cavité. Cette entrée débouche sur une salle où une échelle permet d’accéder  à la rivière que l’on remonte sur une centaine de mètres pour arriver à la « Salle des Gypses ». Ensuite, la galerie s’élargit jusqu’à la « Salle des Dunes ». Plus loin, à gauche, (« le Couloir de Damocles » que l’on visite au passage) et, c’est la « Grande Marmite » d’environ 10m de haut avec un cône d’éboulis. Puis, un large couloir permet d’arriver à « La Baignoire », profonde d’un mètre environ qui se poursuit jusqu’au pied du « Grand Eboulis », à 630m de l’entrée. A droite, une diaclase aux parois érodées, « Le Couloir de la Cascade » se termine par un boyau : « Le Labyrinthe ». Une rapide escalade nous amène en haut de la « salle du Grand Eboulis. Cette salle formée par un effondrement (20mx30mx15m de haut), est la plus vaste du réseau ; Nous sommes à 700m de l’entrée, point final de la visite. Sur le chemin du retour, nous prenons quelques photos et, vers midi nous sommes dehors.

          Enfin, nous arrivons à joindre les dépositaires des clefs de la seconde rivière. Vers 13h30, nous sommes chez eux . Au passage, ils nous invitent à profiter de leur installation extérieure pour manger et faire connaissance.

          Vers 14h30, nous sommes devant l’ancienne station de pompage qui abrite le puits de de 28M qui donne accès à la rivière. Didier équipe rapidement le puits qui débouche sur le côté de la rivière. Côté aval, la galerie n’offre pas souvent la possibilité de se tenir debout et, l’on y progresse plus souvent à quatre pattes ou en rampant, un vrai délice pour les coudes et les genoux.  A environ trois cents  mètres du puits la voûte s’abaisse  et le passage est complètement noyé. Retour au puits et visite de l’amont qui présente là aussi, un passage bas permet de continuer sur quelques dizaines de mètres. Vers 17h30, nous sommes dehors, rendons la clef et prenons la route « notre camp » distant de 60KM pour une douche et un apéro bien mérités…

Des descriptions plus détaillées, les historiques et conditions d’accès à ces trois rivières, qui font l’objet d’une convention, se trouvent sur le site du CDS79.

Jean Philippe Araujo  Patrick Redouté.

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2 réponses

  1. Nicolas dit :

    Ce fut un magnifique week-end: organisation au top, sorties au top, repas (et avant repas) au top, météo au top…et bien sûr toute une équipe au top. Un vrai régal de découvrir ces 3 rivières totalement différentes offrant autant de grands espaces que de passages étroits ou rampants, et permettant pour notre part de tester le confort des équipements néoprène. La dernière rivière, celle de Saint Christophe fut pour moi la plus marquante. Descente d’un 1er puits, petite vire, et 2 ème descente avant une longue traversée horizontale à travers la terre fendue en deux par ce long passage de la rivière à travers le temps. De magnifiques reliefs ciselés par l’érosion nous conduisent tout droit vers l’apothéose de cette sortie, et que je prendrais comme mon baptême de spéléo : » La voute mouillante ». Un long passage (en fait il doit être court) les yeux et bouche rivés sur la roche, le reste du corps immergé, à longer une corde main après main en se disant en la parcourant qu’il vaudrait mieux ne pas la lâcher.
    La voute noyante, ils auraient pu l ‘appeler aussi, car j’ai bu une tasse ou deux au passage et ne fut pas mécontent lorsque la lumière de la sortie m’accueillit enfin. Si sur l’instant je trouvais ce baptême un peu « sport », …aujourd’hui je le referais volontiers et avec plaisir ! Merci encore une fois aux organisateurs pour ce superbe week-end, permettant à de jeunes recrus de faire de belles découvertes et nouvelles sensations.

  2. Patrick Redouté dit :

    Malheureusement, je devais être rentré en début d’après-midi je n’ai donc pas pu découvrir cette troisième rivière; Mais, rendez-vous est déjà pris l’année prochaine…

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