3 Jours de Formations Technique
Sortie au gouffre du mont Friloux (89)
Jeudi 21 novembre 2024
Par Noémie
Objectif : progresser dans des étroitures, et se repérer dans une cavité
labyrinthique.
Participants : Didier, Romain, Quentin et Noémie.
TPST : 3h30
Nous arrivons à l’orée d’un parc à vache.
La neige tombe !
Il est temps de trouver l’ouverture de cette cavité labyrinthique.
Il nous faut un bon moment pour découvrir cette plaque métallique, qui
était cachée sous les feuilles mortes.
La neige tombe de plus en plus, c’est beau.
Nous passons notre combi, sans plus d’équipement ! C’est une cavité
qui ne nécessite pas de matos pour progresser en vertical.
De plus nous savons qu’il y a des passages assez étroits donc le mieux
c’est d’y aller le plus léger !
Nous entrons dans la cavité en glissant sur nos fesses, il fait meilleur à
l’intérieur !
Il nous faut garder à portée de main la topographie car il y a des
chemins dans tous les sens ! Quentin sera le détenteur de la topo et
sera notre guide !
Il faut rester concentré car il y a des chemins un peu dans tous les
sens !
De plus nous faisons très attention car nous ne voulons surtout pas
déranger tous les petits Rhinolophes qui sont entrés en hibernation !
Au début la progression se fait assez bien, mais il faut quand même à
certain moment ramper, se faufiler.
Ne pas perdre d’un oeil la topo.
Certains passages sont bouchés, d’autre ne sont pas inscrits…
Nous faisons une pose et mangeons un bout dans un des espaces les
plus grands que l’on ait croisé ! Oui enfin tout est relatif, cela reste un
petit espace, de quoi au moins s’asseoir !
Nous reprenons notre progression,
Et nous allons devoir ramper de plus en plus et nous faufiler de plus en
plus.
Il y a des méandres partout ! Quand nous levons la tête nous voyons
des failles immenses.
Je me régale étant donné que j’aime les endroits exigus, ces méandres
sont parfaits ! Connaissiez-vous la spéléo-yoga ? C’est comme ça que
je l’ai vécu !
Cela devient de plus en plus labyrinthique et de plus en serré.
Au fur et à mesure les passages sont de plus en plus étroits.
Sur la fin on ne peut plus avancer tous les quatre.
Avec Romain nous continuons la progression dans cette pierre
labyrinthique.
Il faut se contorsionner, se faufiler….
Je pars souvent en éclaireuse pour voir jusqu’où nous pouvons allez.
Et puis nous prenons la décision de ne plus progresser avec Romain,
car Didier et Quentin commencent vraiment à avoir froid, et c’est
dommage de les faire attendre pendant que l’on se faufile partout
comme des chats de grottes !
Je me suis vraiment régalée dans tous ces méandres.
C’est une cavité très intéressante pour apprendre à progresser dans
des endroits exiguë.
Pour observer comment placer son corps et « ses chaires molles » dans
des méandres et des étroitures.
Écrit 29 novembre 2024
Par Noemie Borel
Sortie du 22-11-24 à Villepot (89)
par Romain · 01/12/2024
Objectif : Apprendre à Romain à équiper
Participants : Didier, Noémie, Quentin et Romain
TPST : Environ 3h
Romain a équipé et déséquipé toute la cavité
3ème et dernier jours de notre virée dans l’Yonne. Nous arrivons sur le site du
Gouffre de Villepot aux alentours de 10h sous un beau manteau neigeux.
Didier m’a demandé d’équiper le puit afin de me faire progresser.
Nous nous glissons donc de nouveau dans nos combinaisons humides des ces deux
derniers jours sous le froid mais avec un beau soleil réconfortant.
Je commence donc par préparer le kit de corde qui va nous accompagner dans notre
descente (une C120, plaquettes, mousquetons et dyneema).
Nous déplaçons la plaque métallique qui obstrue l’entrée du gouffre puis j’équipe la
tête de puit. C’est parti, même si je suis confiant dans les noeuds à effectuer c’est par contre
la première fois que j’équipe tout seul une descente de cette profondeur, je prends donc mon
temps et essai d’être attentif à tout ce qui m’entoure et de me rappeler tous les conseils
prodigués par Didier.
Je commence la descente jusqu’à environ -15, puis passe par une lucarne, je continue
jusqu’à environ -35 ou il y a une vire à équiper. Ensuite vers -50 j’atteins un petit palier avant
de continuer jusqu’au palier dit « des 3 puits » à -70. Quentin me rejoint suivi de près par
Noémie et Didier. Nous ne descendrons pas plus, le fond étant noyé.
Nous prenons un repas rapide car il nous pleut littéralement dessus. Didier remonte en
premier suivi de Noémie et de Quentin. Je les suis tout en retirant cordes et amarrages et me
rend compte que c’est presque plus fatiguant que d’équiper. Une fois arrivé en haut et après
m’être dépêché d’enfiler des vêtements chauds et pris un café l’étant tout autant il est temps
de débrieffer avec Didier. Il m’a indiqué les choses qui peuvent être améliorées, telles que
lors d’un passage de fractionnement une corde frottait ainsi que je pouvait faire mes oreilles
de noeud de fusion plus petites afin de faciliter le passage de fractionnement.
J’ai pris beaucoup de plaisir lors de cette sortie et ai beaucoup appris, un grand merci
à Didier pour ces conseils et retours.
Romain.
Abouelle du champ Colas
Mercredi 20 Novembre
Objectif : Apprendre les notions du désobstruction des cavités
Pour pénétrer dans une cavité, il est parfois nécessaire de supprimer une obstruction qui bouche ce conduit ou qui en empêche le franchissement. Certains indices, comme un courant d’air ou la morphologie des galeries, motivent les spéléos a désobstruer. Il faut savoir que la majorité des premières en Suisse romande sont permises par les désobstructions.
A la pelle et avec des bidons, pour enlever les bouchons de sédiments :
Il est fréquent qu’une cavité soit obstruée par du sable ou le plus souvent par de l’argile provenant de la dissolution de la roche calcaire. C’est alors qu’il faut sortir pelles et bidons. Plus on creuse gros, plus il y aura de déblais à évacuer ! Logique ! Quelle est alors la section idéale ?